L’actuel numéro deux du Sénégal qui dirige un gouvernement dit de rupture selon lui , a décidé de déposer sa démission de son poste de maire de Zinguichor au Sénégal le 4 mai dernier.

Une décision qui vient choquer plus d’un dans le refus d’Ousamane Sonko de cumuler les fonctions, pratique qu’il dénonçait depuis longtemps alors qu’il siégeait encore à l’Assemblée Nationale.

Un exemple à suivre

En Afrique, les cas de cumul des fonctions est un véritable fléau au sein de la société. Une gangrène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Un ministre peut cumuler à lui seul les fonctions de Directeur Général, et de Président du Conseil d’Administration d’une entreprise. Des occupations de postes qui souvent se font parfois par affinité. Le geste d’Ousmane Sonko devrait raisonner comme un hymne au changement que devrait chanter l’Afrique, pour son changement de mentalités et changer le regard qui est posé sur le continent. L’on se demande souvent pourquoi la jeunesse fuit son continent, cette fuite n’est que la réponse au constat selon lequel certains veulent garder tous les postes pour eux. Ces derniers cherchent toujours à être en très bons termes avec le Président de la République pour avoir plus de responsabilités au sein de l’Etat. De ce fait, personne ne peut rien avoir car, tout est déjà pris. Il est alors impossible pour un continent de se développer devant de tels agissements. Si les dirigeants africains décident de ne garder que ce qu’ils ont sans en vouloir plus, le développement du continent sera imminent. Il est donc temps que chacun prenne ses responsabilités comme l’a fait Sonko le 4 mai dernier.

 

 

 

---